Quelques trucs à l’intérêt aléatoire

Je met en preview un live-report du concert de Guerilla Poubelle à Amiens (d’ailleurs, je remercie Mylène Kokel de me laisser utiliser ces photos pour le zine: regardez son site), histoire que vous ne déprimiez pas en attendant le numéro 2 (il existera!) et oui je pense que des gens lisent ce blog.

Du coup si vous n’y étiez pas ça ressemblait à ça

Guerilla Poubelle+ Lisa a Peur+ Ces gens-Là,
13 décembre, Grand Wazoo

Bon alors, là on a une grosse date. Donc on arrive à 19 h pour discuter et être sûr de rentrer, surtout. Donc je commence par filer des numéros 1 aux deux groupes déjà présents qui m’ont fait une place une place sur la table de merch et je remercie Ben de m’avoir dédicacé « N’abandonne jamais ». Bon assez parlé de ma vie, on va commencer à parler de Ces Gens-Là, et Ces Gens-Là on ne parle pas on hurle. Mais on hurle bien, leur musique est inspiré de ce que j’appellerais le punk à prénom (c’est les groupes qui ont un prénom +guerilla poubelle, en gros). Le groupe livre un set honorable bien qu’un peu court mais le public est déjà à fond et part en pogo dès le début. Musicalement c’est bien mais je trouve qu’on entend encore un peu trop les influences, en tout cas je veux les revoir. Deuxième groupe Lisa a Peur. Bon là c’est pareil c’est un peu court mais franchement il aurait pu être tête d’affiche ce soir-là. A Amiens ils sont chez eux et le public chante aussi fort que pour guerilla, à propos de chant j’ai trouvé qu’il manquait un peu de volume, on avait parfois du mal à entendre le texte et pour ce genre de groupe c’est dommage. Lisa a Peur fini son set et le public est déjà en sueur. Le public d’ailleurs, parlons-en, on a donc du créteux, du collégien, des sympathisant métalleux et une partie de la scène locale (Arno, Seb Cracher, Hugo Mazonit…). Du coup j’arrive enfin Guerilla Poubelle qui envoie une putain d’énergie pendant l’heure et quart de leur set, le batteur (le même que dans Bien à Toi, comme quoi) finissant en caleçon chaussette. Dans lsoleilvert_1024x768.0e pit ça pogote et ça slamme (on voit mieux d’en haut), C’est sueur contre sueur que l’on finit dans les choeurs. Mélangeant à la fois les anciennes compo et le nouvel album, Guerrilla met une claque et se passera de faire « Demain il pleut » puisque le public s’en occupe lui-même. Guerilla a noyé le public dans la bière et les sueurs. Une soirée qui me donne envie d’embarrasser tout le monde.